La promotion hier

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Naissance de notre promotion

Notre Promotion a « intégré » l’École Spéciale Militaire de Saint Cyr en Septembre 1963, forte de 240 élèves officiers d’active français et de 41 étrangers venant de 14 pays africains et asiatiques. Lors du Triomphe de juillet 1964, le général Simon, commandant l‘Ecole, nous donna notre nom de baptême « Cinquantenaire du Serment de 1914 », faisant de nous le 1er bataillon de France, organisé en 3 compagnies à 4 sections, aux ordres du LCL Souriau. Notre grand carré fut élu : Père Système : Philippe CELERIER, Colonel des Gardes : Jean-Marie ROSIER, Commandant des gardes : Claude CARRE, KS : Antoine THIRY. A l’issue de notre Triomphe en Juillet 1965, au terme de deux années de formation, nous rejoignions nos écoles d’application respectives, fiers de nos galons de sous-Lieutenant tous neufs.

Corniches – sections – choix des armes

A notre époque, lointaine, il y avait de nombreuses classes préparatoires à l’ESM. Les lycées de chaque grande ville avaient une “Corniche”. Les Ecoles militaires préparatoires (EMP) anciennement appelées Écoles d’Enfants de Troupe, et le Prytanée militaire de La Flêche fournissaient le gros des candidats au concours.

Ci dessous figure la liste des membres de notre promotion, leur origine et l’arme choisie à la sortie de Coëtquidan.

Combien étions nous ?  Un “papier” de Bruno LAURENTIN

Des effectifs variables

La question peut paraître simple mais en fait elle ne l’est pas car les effectifs ont fluctué. Comme promis imprudemment à Guy RAGEOT, je me livre depuis quelques semaines à une exploration des bulletins promo en ma possession pour essayer d’établir, puis de publier sur notre site, la physionomie initiale et actuelle de la S14 .

Je suis encore loin du terme de mes investigations, mais, pour assouvir votre légitime curiosité et rafraîchir vos (nos) mémoires (peut-être déjà vacillantes ?), je vous livre sans plus attendre le résultat du début de mes efforts, portant sur nos effectifs initiaux. Évidemment, j’ai retrouvé des chiffres variables selon les bulletins, allant de 240 à 247 pour les Français, mais je me suis consolé en notant la permanence d’un chiffre de 41 pour nos camarades étrangers (qui étaient quand même plus facile à compter).

Le cas de nos petits-cos étrangers étant réglé, je me suis penché sur notre cas strictement national, et, avec l’aide de quelques uns, et non des moindres (ils se reconnaîtront), j’en arrive à la conclusion suivante :

  • Pendant son séjour à Coëtquidan, les effectifs théoriques de la promotion Serment de 1914 ont fluctué .
  • A l’effectif initial de 240 élèves officiers françaisl’effectif initial de 240 élèves officiers français intégrant l’ ESM en septembre 1963, il faut ajouter des redoublants de promotions antérieures :
  • Daniel LENOIR, entré à Coëtquidan avec la promotion BIR HAKEIM, qui nous a rejoint , mais en 2ème année seulement
  • Gérald GHAINE de BOURMONT, Philippe GUYARD, Georges LEDEUIL et Jacques SMETS, de la CAMERONE, qui ont suivi toute notre scolarité (si l’on peut l’appeler ainsi …) , mais qui revendiquent leur appartenance à la CAMERONE
  • Yves GELEZ et Jean-Marie PERDRIAUD, entrés à Coët avec la CAMERONE également, mais qui sans renier leur passé revendiquent, je pense, leur appartenance à la S14.

Donc 240 + 1 + 4 + 2 , mais pas tout le temps

Mais il faut aussi retrancher de l’effectif ci-dessus quelques petits-cos, qui ont reçu le Grand U avec nous, mais qui ont dû nous quitter en chemin – à des dates que je n’ai pas pu retrouver, mais je compte sur vous ou sur eux (1) – pour cause de maladie, et terminer leur formation avec la promotion Corse et Provence. Il s’agit de Jacques FABRE, Louis Christian GAUTIER et Claude TRUBUIL.

Donc 240 + 1 + 4 + 2 -3, mais pas tous en même temps .

Il faut enfin mentionner le cas de notre petit-co Michaël de CHARRETTE (décédé lui aussi il y a quelques mois), dont le commandement nous avait privé juste avant notre « Triomphe ».

Donc 240 + 1 + 4 + 2 -3 -1, mais au dernier moment seulement ….

A mes erreurs près (dont j’espère que les bénéficiaires me pardonneront et me le feront savoir), il vous est désormais facile de déterminer par vous-même quels étaient nos effectifs à une date donnée, entre Sept 1963 et Juillet 1965 …., et ce, en rendant à César ce qui appartient à César, et à la S14 ce qui appartient à notre « vaillante » promotion

Ma curiosité concernant la période 63/65 reste encore insatisfaite sur un point , et vous pouvez m’aider : Certains d’entre nous ont changé de section à la fin de la première année : Qui , et de quelle section vers quelle section ? Merci d’avance

Combien étions-nous ? une belle largeur de vues…

Merci à Bruno pour cet essai, jamais achevé je pense aussi, de recensement des effectifs de la S 14.

Je fais partie, à juste titre, du paragraphe particulier des participants de la Camerone  et voici dans quelles circonstances

En permission à la fin du premier trimestre de ma deuxième année avec la Camerone, en décembre 1963, je fracasse nuitamment une 2CV contre un platane et me réveille quelques heures plus tard à l’hôpital militaire de Dijon avec, entre autres blessures aux mains et à la tête, un éclatement du fémur droit ; devant l’importance des dégâts et de leurs suites, une décision d’ajournement est prise quelque temps plus tard.

En septembre 1964, une commission me reconnaît, de justesse, valide et je me retrouve au PC du 1° Bat devant le colonel Souriau qui au cours de l’entretien me dit : « dans quelle section voulez-vous aller ? »

Difficile de ne pas montrer mon ébahissement devant une telle mesure, mon expérience antérieure à la Spéciale ne m’avait pas laissé de souvenir de ce genre…

Je commence alors une tournée des compagnies et sections où se trouvaient mes petits cos de La Flèche ; je reçois ainsi beaucoup de témoignages sur la première année de la promo et commence à me familiariser avec une partie de son passé.

C’est ainsi que j’ai élu la section Flye Sainte Marie et ne l’ai jamais regretté, heureux de ce choix, parce que, malgré les vicissitudes propres à la formation, un esprit de section étonnant s’était développé entre son chef et nous.

A quelque chose, malheur est bon ?

Une présentation de la promo par notre regretté Commandant des Garde Claude CARRE

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BTAP 1964… et si on parlait un peu de ton Brevet Parachutiste Militaire qui a 50 ans ?

Quelques précisions concernant les Brutions de Claude CARRE

Juillet 1963 : Serment de 14
Il y a eu 61 Brutions à intégrer cette année. En fait 62 car Veunac, reçu 7erne  n’a pas du intégrer.
Si je me reporte à la liste de BATTEUX, sur les AET, 14 devaient être d’origine AET (statuts « enfants de troupe »). On peut y ajouter Jean Louis VINCENT, « l’enfant de troupe » admis dès la sixième à faire ses études à La Flèche après son primaire à l’ Ecole Herriot
11 MARTRE – 12 LECHAT – 18 SIMOULIN – 20 GASTELU – 22  REBOUL – 25 de COCKBORNE – 30 QUINQUIS – 36 SOYARD JP – 37 VINCENTJL – 40 DUFOUR – 42 d’ASTORG  – 44 MOREL   AET – 46 COUTAUD – 48 RENON – 55 ELIAS – 56 BOULMER – 58 SIMON – 61 NIETO – 66 PIGEAUD – 68 CARRE – 74  ROCCA SERRA – 77 MARIN – 78 GUIOCHON – 80 de LAFORCADE J. – 98 SOUBIROU – 96 GASTINE – 104 DALLIES – 107 VAUTRAVERS – 108 de MON’TFORT – 113 d’AVOUST d’AUERSTAEDT – 115 RONDET – 117 LUCAS AET – 124 BARDOU  AET – 131 AUMOINE JC. AET – 138 HERVE AET  – 140 LEBOURG – 142 LABBE AET – 150 MALLIS AET  – 152 BAURE – 154 CHODRON DE COURCEL – 155  CHARBONNEAU AET – 157 SCHAEFER   Ph. – 169 LE TENO. .P.  AET – 173 MICHEL – 177 BATTUZ – 182 CHAMPY – 185 MOUNIER – 195 de CHARETTE – 196 BLIN – 206  BAJU – 213 LANDAIS – 223 de LA.FORCADE   P. – 224 BRETON L. AET – 225 BOSS – 226 POIRSON – 228 DUPLAT AET – 235 PATOIS AET – 236 BIGNAND

Dans mes archives, je n’avais pas noté  pourquoi je n’ai pas les résultats de MOULIAN P (AET), PELOU et GOVIN (AET). Il me semble qu’ils devaient encore avoir à subir les épreuves physiques en septembre. Ils complèteront… S’il y a quelques erreurs, les intéressés sont invités à. corriger d’ eux-mêmes…