Nous venons d’apprendre, par Anne WATREMEZ, sa nièce, le décès de notre petit co Philippe MECHIN. Il nous a quittés vendredi dernier 22 mars.
Ses obsèques ont eut lieu le mercredi 3 avril à 10 h 30 en l’Eglise St Jean-Baptiste de Grenelle à PARIS 75015.
François BLIN et son épouse, Patrick JARDIN et Bernard PHILIPPE représentaient la promo.
Madame WATREMEZ est l’épouse du Général (Gend) Philippe WATREMEZ (Promo HAMACEK 89-92) et la belle-sœur du Général RENOUARD, secrétaire de la DELESTRAINT.
Rappel de la carrière de Philippe MECHIN
né le 23 novembre 1941 décédé le 22 mars 2024 à Paris
Préparation Cyr : corniche Mangin, Saint-Louis, Paris
Arme en 1965 : ABC changement : Cadre Spécial
- 1966 42°RC Wittlich
- 71 : 42°RC Bitche ;
- 72 : 1°REC Orange ;
- 75 : 6°Cuirs Laon ;
- CEAT section équitation ;
- 79 4°RC La Valbonne ;
- 83 : 4°RC Gap ;
- 86 : DPMAT Paris ;
- 89 chef corps Centre Sélection 7 Macon ;
- 90 DFR Macon Paris ;
- 94 : dir.fonction mili. et relations sociales Paris ;
- 98 CGA Paris ;
- 00 : inspecteur Hygiène Sécu. Conditions Travail/CGA.
Adieux de François BLIN à Philippe MECHIN le 3 Avril
Ils étaient trois petits cos de la S14 venus pour un dernier rendez-vous avec Philippe Mechin ,à Saint-Jean Baptiste de Grenelle le 3 avril dernier.
Il y avait là Patrick JARDIN, Bernard PHILIPPE et votre serviteur.
C’était l’épilogue d’une histoire déjà longue puisque Patrick JARDIN, Philippe MECHIN et moi-même avons fait partie de la Latournerie à Coetquidan, ce qui nous a permis de bien nous connaître en crapahutant dans les Landes de Lanvau, le Val sans retour et autres lieux fameux de Broceliande.
Philippe, toujours calme, discret et pince-sans-rire, était apprécié de tous..
Après Coet ce fût l’EAABC de Saumur pour notre année d’appli.
Quelques années plus tard nous nous sommes retrouvés à Orange au premier REC, parcourant les dentelles de Montmirail et le plateau d’Albion.
Au revoir Philippe, je suis certain que lors de ce dernier grand saut, tu l’as fait comme d’habitude avec le calme des vieilles troupes sans t’émouvoir outre-mesure.
Les contraintes du moment, s’ajoutant à la distance, m’ont malheureusement empêché de me rendre aux obsèques de Philippe, comme je l’avais envisagé.
Après Coët, où je l’avais beaucoup apprécié, nos carrières, avec des voies communes mais dans des créneaux différents, ne nous ont pas permis de nous revoir; dommage.
Qu’il repose en paix!
Nous étions trois de la promo aux obsèques de Philippe. Bernard Philippe Z de sa corniche, François Blin et moi petits cos de section.
L’évangile était celui des Béatitudes.
« Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu »
Sur le livret de messe, au verso figurait le beau témoignage de Jean-Jacques.
Philippe a rejoint une section largement décimée: Paul Ella-Abessolo, Claude Huntzinger, Marcel Dey, Jean Bardou, Pierre Kolb, Jean Labbé, René Poirson, Daniel Goret, Jean-Louis Raquin.
En souvenir, en espérance
Philippe a servi au 1er REC, et portait les attributs légion quand je l’ai rencontré pour la première fois hors Coët à la DPMAT en 85-89 où il était rédacteur au bureau ABC. Je ne le connaissais pas du tout. Nous avons sympathisé, c’était un officier très au fait de son affaire, il ne fallait pas lui raconter d’histoire quant à la gestion des personnels. Le mur derrière son bureau était tapissé de dessins faits à la main représentant le « cavalier » lambda dans toutes sortes de situations, plus causasses les unes que les autres. Mais le plus étonnant, et que probablement peu d’entre nous connait, est que Philippe, discrètement, rédigeait de petits sketchs qu’il envoyait à Stéphane Collaro, l’amuseur télé du moment. Il m’en a lu quelques uns, très piquants, et m’a assuré que plusieurs de ceux qu’il avait envoyés avaient été diffusés. Il faisait cela, me disait-il, pour évacuer les remontées de bile que lui causait l’actualité.
Nous avons perdu un petit co très spirituel, moqueur, amusant, qui savait tourner en dérision les choses sérieuses de la vie. Il n’était, bien sûr, pas que cela!
Grande tristesse pour toute la Latournerie
Infinie tristesse. Philippe était dans ma section. On l’avait surnommé le PG car il avait été président général des corniches de France. Il était à mon mariage, était présent en octobre 1980 à un dîner section chez moi à Elancourt. Malheureusement pas revu depuis très longtemps. On se reverra désormais chez le Père éternel. Je serai à ses obsèques.