Notre petit-co, Jacques THOUVENIN, nous a informé d’une nouvelle triste, le décès de Jean-Marie L’HONEN à Batz-sur-Mer :
Les obsèques ont eu lieu le lundi 7 août à Batz-sur-Mer. La promo S14 était représentée lors de cette belle cérémonie avec:
- Louis Breton
- Gildas Le Deroff et Françoise
- Claude Patois et Claudine
- Claude Reau
- moi et Jeanine
J’ai prononcé quelques mots essentiellement sur le personnage et sa force d’âme animatrice de ses nombreuses activités tant passées, au plan professionnel, que plus récentes dans le bénévolat , depuis sa retraite.
Malgré l’importante foule qui a rendu hommage à Jean Marie, Adeline son épouse a pris le temps de nous remercier et a exprimé le souhait d’être maintenue dans notre association et d’y cotiser.
Avec toutes mes amitiés .
Jacques Thouvenin
Toute la promo s’associe pour présenter à son épouse, Adeline, ses enfants et petits-enfants, toutes ses condoléances et s’associe à leur peine . Jean-Marie restera dans nos mémoires un exemple d’officier français dans ses carrières militaire et civile.
Batz-sur-Mer 2015 – accueil par madame L’HONEN, la maire de la commune et Jean-Marie
Un rappel des carrières mili et civiles de J-M L’HONEN
Né le 16 juin 1941 à Cannes ; décédé le 31 juillet 2023 à Batz-sur Mer (44740).
Préparation Cyr : Collège Stanislas Paris (1960-1962), quelques ennuis passagers ne m’ont pas permis de présenter dans des conditions normales le concours de St Cyr en 1962 !, Lycée Kléber Strasbourg(1962-1963)
Arme en 1965 : Infanterie métropolitaine
Fin du service militaire actif: 1986 : Lt-Cel passé en réserve active et promu colonel en 1991
Décorations : ONM chevalier (promotion Noël 1980)
Ma première épouse et mère de mes 3 enfants : Geneviève de la Celle, infirmière, puis surveillante générale de clinique (décédée en 1993)
Marié en 1994 avec Adeline Reibel, deux enfants, cadre financier, deux mandats de conseillère régionale des Pays de la Loire, un mandat de maire.
Mon père, ma mère : Jacques décédé en 1947, de ses blessures de guerre de la guerre de 1914-1918 (gazé à Neuville St Waast en 1915), (je suis pupille de la Nation), Renée Durant-Marin décédée en 1989.
Mes enfants : Véronique née en 1973, Jacques-Yves né en 1974, Jean-Max né en 1976
Cyrards apparentés (lien, promo) : Jules Casseïrol, promotion 1841-1843, arrière grand père, branche paternelle.
Carrière militaire :
1963-65 : 2e/6e cie section Delboss
196-66 : EAI Saint Maixent
1966-1969 : 1 er RCP, chef de section de combat à Pau Idron, Un séjour en Centrafrique en compagnie tournante,
1969-1972 : Ecoles de Coëtquidan: chef de section au bataillon EOR d’Infanterie, puis Chef des instructeurs combat et officier parachutiste adjoint des écoles,
1972-1975 : 51 ème RI, Amiens, commandant de compagnie de combat,
1975-1982 : EMSST, formation pour BTEMS, ESGI (6 ème promotion), Instructeur ORSEM puis en poste à l’EMSST comme officier chargé de l’orientation et de la prospective, Ecole militaire Paris,
1982-1984 : 99ème RI, Sathonay Camp, Chef du bureau opérations et instruction,
984-1985 : Observatoire de la Condition Militaire, représentant de l’armée de terre, Paris,
1985-1986 : GAPI Reuil Malmaison
1986-1995 : Réserve active
Carrière civile :
1985-1987 : Ministère de l’Education Nationale : Administrateur civil, Chef de la mission chargée
des relations avec le personnel enseignant, Paris,
1987-1989 : Administrateur civil, Secrétaire général de l’académie de Caen,
1989-1991 : Administrateur civil, Min.Déf.: Chef de l’Observatoire social de la Défense, Paris,
1991-1993 : Administrateur civil, Ministère de l’Education Nationale, chargé de la sous-direction des affaires générale à la Direction de l’Evaluation et de la Prospective, Paris, 1993-1997 : Administrateur civil, Min. de la Jeunesse et des Sports, chargé de la sous-direction du développement des pratiques sportives à la Direction des Sports, Paris,
1997-2003 : Inspecteur général de la Jeunesse et des Sports, Min. de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’inspection des services et établissements de ce ministère, France et Outre Mer et missions ponctuelles en France et à l’étranger.
Témoignage :
J’ai fait mienne cette devise bien connue de nous : « Tu es officier, démerde-toi » ! Et de fait, j’ai souvent hérité de missions difficiles, mais qui m’ont passionnées pour leur réalisation, tant dans le milieu militaire qu’en service civil. J’ai rarement demandé une affectation en un lieu particulier.
J’ai tenté de conduire une vie professionnelle compatible avec une vie familiale…
Retraité, j’ai été élu président de la Fédération française de la retraite sportive, en 2005 que j’ai portée de 30 000 adhérents à 50 000 en 4 ans.
Secrétaire général du comité du Secours populaire Français de la Presqu’île guérandaise durant 13 ans.
Vice-président départemental de l’association nationale des pupilles de la Nation et des orphelins de guerre durant plus de15 ans.
J’ai créé l’association des compagnons de la mémoire du temps retrouvé dont je suis toujours président depuis 8 ans.
J’ai publié plus de 10 ouvrages sur les souvenirs et mémoires de guerre au niveau local, un ouvrage en nom collectif au plan national sur le Sport Senior Santé.
Je demeure adjoint à la Présidente de la délégation départementale de la Fondation Maréchal de Lattre, (et vieille amie de la maréchale).
Tireur sportif, j’ai participé à plus d’une vingtaine de championnats de France.
Ci-dessous un hommage à Jean-Marie L’HONEN ancien président de la Fédération Francaise de la Retraite Sportive de 2005 à 2009.
De la part de Roger JOLY
Cette nouvelle me cause beaucoup de peine. Jean-Marie était l’un de nos garçons d’honneur lors de notre mariage en 1966 à Saint-Médard sur Ille. Il m’avait proposé sa chambre lors du stage parachutiste à Pau alors qu’il était au 1er RCP, étant moi-même affecté au 1er RPIMa à Bayonne. Je ne l’ai pas revu depuis cette époque et regrette vivement de ne pas avoir pu participer à la réunion promotion organisée à Batz-sur-mer.
J’adresse mes sincères condoléances à son épouse et à sa famille. Repose en paix Jean-Marie.
Etait aussi aux obsèques, Cécile Reau et une gerbe de la S14, la seule avec un ruban tricolore….En tirant bien , on était 10…
A la fin de cette belle cérémonie d’adieu, Adeline, qui habite maintenant à Saint-Nazaire, a proposé d’organiser une prochaine réunion promo dans cette ville !
Accompagnant son mari Claude, il y avait aussi Cécile Réau…
…c’était aussi le » Kapelmeister » de la 6 ième compagnie !
C’est lui qui nous a appris notre chant Cie » La Madelon » entonné à deux voix de peloton lors de nos déplacements, ainsi que d’autres chants de marche.
C’était le soir en étude… que nous répétions …c’était hier !
Repose en paix camarade et que Saint Michel t’accueille dans sa plénitude et qu’il te fasse une place de choix dans le paradis des Parachutistes toi dont la 1° affectation fut le 1°RCP au camp d’Idron.
Jean-Marie était incontestablement un personnage marquant de la promo comme le montre son pédigré : parachutiste, sciences po, brillante carrière civile, engagements associatifs. Quelques points communs, outre la promo, ESGI (moi 9ème promotion), EMSST Orientation (89-90).
Je sais que la période 61-62 a été agitée dans les corniches parisiennes. Derrière les murs de Ginette à Versailles, sous la surveillance des Jès, nous étions à l’abri. Je n’en pensais pas moins.
Je sais qu’il était très apprécié dans le milieu de la Jeunesse et des Sports. J’en ai eu le témoignage quand j’étais directeur de l’ONAC de Paris par mon collègue de la Jeunesse et des Sports.
J’ai, bien entendu, gardé un excellent souvenir de son accueil et de celui de son épouse à Batz-sur-mer.
Que Dieu l’ait en sainte garde dans le paradis des fantassins.
J’espère Guy qu’il y a aussi un paradis pour les artilleurs même de marine.
Je l’avais revu pour la dernière fois aux obsèques de Claude Carré.
Toutes mes condoléances à son épouse et à ses enfants.
Encore un excellent petit-co de la section Delbos qui s’en va. Pour moi qui était le « gamin » de la section Jean-Marie, déjà expérimenté, était un des « sages » (avec Jean-Marie Rosier), toujours calme et bienveillant. C’était vraiment un très bon camarade pour tous. Je l’ai retrouvé à Coët quand nous étions « voraces » lui au bataillon EOR et moi à l’ESM. Puis recroisé à Paris en administration centrale.
Je ne l’ai jamais vu « de mauvais poil » quelles que soient les circonstances. Je n’avais malheureusement pu assister à la réu promo en Bretagne et je le regrette fortement car cela m’aurait permis de retrouver un camarade très apprécié.
Repose en paix Jean-Marie et sincères condoléances à ta famille.
Jean-Marie a fait corniche militaire à Strasbourg, et sur la trentaine de cornichons histoire-géo, nous avons été 3 à être reçus, avec Rozière. Nous avions sympathisé, et après Coët, il était venu passer quelques jours chez moi et j’étais venu quelques jours chez lui à Bonne sur Menoges en Savoie. Je crois me souvenir que son père avait été tué pendant la Résistance. Pendant les vacances de Toussaint en bazar, nous avions logé chez Chalmel, qui avait fait corniche avec nous à Strasbourg, et qui a intégré la Corse et Provence. En appli, nous avons fait ensemble quelques virées, dans les environs de St Maix, notamment à Oradour sur Glane. Au retour de notre stage à Montlouis, nous sommes allés ensemble écouter Jacques Brel à Niort, alors que nous n’avions pas de places réservées, mais eu beaucoup de chance. Bien classé à la sortie d’appli, il a choisi le 1er RCP (il me semble). Ensuite, nous nous sommes perdus de vue, sauf pour un dîner qu’il avait organisé à Paris chez lui avec plusieurs autres petits cos.
Je garde le souvenir d’un ami solide, posé, mature, calme, qui avait une authentique vocation militaire. C’était un sage.
Adieu cher Jean-Marie. Mes condoléances attristées à son épouse et sa famille.
Avant d’être en Corniche mili à Strasbourg, Jean-Marie était à la corniche Gouraud, Stanilas. Quand je suis arrivé en septembre 1961, il était le Z géné. Il nous avait accueilli, comme il se doit en Corniche, mais avec modestie et compassion. Et c’est à ce titre, que début 1962, il a été appréhendé avec le Z géné de Saint Louis, suite à une tentative d’attentat de l’OAS. Les policiers « auraient » trouvé des documents faisant état de contacts à rechercher avec les élèves des Corniches parisiennes. Ceci lui a coûté quelques mois de « confinement » – pour ne pas dire incarcération- à Paris. Libéré quelques semaines avant le concours, il ne pouvait être prêt, ce qui l’a conduit à une 3ème année à Strasbourg.
Comme fantassin, je l’ai retrouvé à plusieurs reprises, mais surtout après son départ 70/2, dans le groupe « Aramis » des civils encore attachés à leur institution.Nous avons eu pendant 2 années le privilège d’officier de réserve, avec comme fonction, « chef d’Etat-Major de la 1ère région militaire ». Nous avions participé à plusieurs exercices avec rappel des réservistes… puis très rapidement, nous avons reçu un courrier, quasiment anonyme, nous dégageant de la réserve avec un titre « honorifique ». Nous n’étions probablement pas assez qualifiés !!!
J’ai eu beaucoup de joie à le retrouver en 2015, chez lui, à Batz-sur-Mer où Adeline, son épouse, alors maire de la ville, nous avait fait un accueil chaleureux.
J’ai beaucoup de peine pour ce nouveau départ et transmets à Adeline, toutes mes amicales et sincères condoléance… A bientôt dans la paradis des fantassins !